Chiffres-clé, démographie (Insee 2018)

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Ferme typique Alsacienne à Hangenbieten

Population : 1624

Sources: www.insee.fr – http://www.insee.fr/fr/ppp/bases-de-donnees/recensement/resultats/chiffres-cles/n3/67/n3_67182.pdf

Pour la petite histoire

1256 : première apparition du nom du village : « Hangendebuthenheim »
1262 : le village fut incendié lors d’un conflit qui opposa les bourgeois de Strasbourg à leur évêque Walter von Hohen-Geroldseck, soutenu par les Lichtenberg.

maison-alsacienne-hangenbieten-1L’histoire de Hangenbieten puise ses sources dans les actes et les chroniques. Suivant l’intérêt patrimonial que représentait le village, il été donné en fief à d’autres familles seigneuriales, tels que les Schaeffolsheim, Bittenheim, Hohensetein, Bitche-Deux-Ponts. A la fin du 16ème siècle, « l’héritage » passe aux comtes de Hanau-Lichtenberg qui introduisent alors la Réforme. En 1663, ils placent leurs territoires sous la protection du Roi de France. Les chroniques nous livrent souvent des faits tragiques, tel ce mémorable incendie en juin 1594, qui se propagea par les chaumes des toitures et ruina une douzaine de fermes ; le feu s’était déclaré à la suite d’une maladresse : un coup d’arquebuse tiré par un bourgeois du n om de Diebold Muller.

Situés aux premières loges, en octobre 1674, lors de la bataille d’Entzheim entre les Allemands et les Français commandés par Turenne, les habitants de Hangenbieten ont vraisemblablement subi pillages et destructions.

En 1778, on comptait 28 familles protestantes et 14 de religion catholique, la vie culturelle régissait le quotidien. Le nom du village a été orthographié –Hangenbieten- en 1790.

L’activité des Hangenbietenois liés à la fertilité du sol de l’Ackerland, reposait principalement sur la polyculture. Les coteaux étaient, autrefois, couverts de vignes.

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Eglise protestante de Hangenbieten

L’Eglise Protestante

Modeste mais charmante église villageoise, l’église protestante de Hangenbieten date du 12ème siècle. Son clocher gothique, épaulé de contreforts et couvert d’un toit en bâtière, dégage un air de puissance.
A l’étage de la tour, les trois baies géminées en plein cintre, nous plongent d’emblée dans l’art roman et le passé médiéval, vraisemblablement vers la fin du 12ème siècle.

Elle est inscrite à l’Inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques depuis le 15 juillet 1976

 

La commune en photo